Depuis Jésus, chacun sait qu'il fait bien ou pas . . .
1. Pour le chrétien, l'avanie du monde déchu peint l'atmosphère d'une jovialité surannée comparable en touts points au péché originel.
2. La nécessité d'en être induit par conséquent celle d'un compromis, dont la mystagogie conduit par abandon du péché originel et ses manières, à la pureté d'une condition plus élevée soutenue par une nécessité d'être et de devenir toujours plus adulte.
3. La condition humaine relève ou pas cette conduite commune de l'existence au gré des tumultes incessants, et la plénitude de la sainteté attend au loin comme un phare.
4. Nôtre exigence en Amour parait défaite par l'inertie de nos moyens humains pendant que Dieu agit pleinement en douceur sur nos âmes.
5. La soutenance d'une orientation spirituelle, même minime, il n'y en a aucune, procède de l'orientation donnée par le Christ à nos subjectivités.
6. L'oraison est le moyen infaillible de cette proximité avec Lui, mais également, la soutenance d'un refus plausible de tous compromis.
7. Et en ce sens, l'Église visible semble demander beaucoup aux fidèles du Christ Jésus fort inopportunément, passionnée qu'elle semble avoir été par le respect du péché originel, des formes conjuguées de compromis sédentaires, et d'un goût avancé pour le respect de la médiocrité.
8. C'est donc le Christ lui-même qui invente un devenir possible pour l'Église à laquelle Il tient particulièrement.
9. Les temps présents augurent bien inlassablement de telles possibilités, puisque les vannes du pouvoir céleste sont ouvertes toujours plus désormais depuis le déliement gordien.
10. Toutefois, nous ne nageons pas encore dans le bonheur de chaque instant, puisque pour réparer les filets, il y faudra du temps et certainement le Christ devra désormais diriger par lui-même son Église.
11. Et si cela devenait réellement toujours plus simple.
12. Pour que la France vive.
[Elle est comme ça.]
Paris, ce jeudi 31 juillet 2025, Bruno Cadou.