L'origine de l'État.

   Depuis Jésus, on sait que l'État n'est pas propice au pire.


  1. L'aperçu de l'origine de nos institutions, de l'État, peut nous laisser pantois ou dans l'admiration.
  2. Toutefois il est écrit qu'au long de siècles depuis Jésus-Christ nous procédons par bonds vers une perfection jamais atteinte certes, mais toujours plus présente dans tous les esprits.
  3. En nous libérant de la couronne monarchique, nous avons délaissé Dieu et ses prérogatives, au motif bien amené mais sans clairvoyance d'une surranité de bazar.
  5. Nous attendrissons un électorat toujours plus distant pour nous satisfaire grandement par le nombre et le détournement possible des émollients d'État.
  6. Nous justifions d'une précarité exacerbée le principe d'une dette corrigeant par la pauvreté de tous, le pouvoir de quelques uns.
  7. Nous ajoutons sans vergogne de la peine à la peine au profit d'une volonté de changement, relent passéiste d'une dignité d'État à conquérir, tandis que nous poursuivons d'en être indignes.
  8. Nous satisfaisons aux critères en cours d'une dangerosité de voyage propice au pires prévisions tout comme aux sarcasmes d'indignation.
  9. Nous veillons à un anonymat de fortune, dont on se sait gré au mépris des innocents.
  10. La chose est acquise, nous pratiquons le mal sévèrement, en prétendant à la science, par des discours de sauvegarde que même les manants désormais décodent aisément malgré nous.
  11. Nous chérissons de la France son statut d'imperfection, en scrutant les augures de prochaines élections, car la chose est acquise, elles profiteront à toute l'équipe, cela va sans dire.
  12. Depuis Jésus, jamais on avait poursuivi l'argent avec autant de discrédit, autant d'atermoiements inutiles, puisque les comptes probants sont considéré comme inutiles et bon pour les instruits. 
  13. L'accès au décompte des dépenses d'État relève du flou électoral, et la bonne foi peut même se permettre d'établir comme inutile d'en saisir la véritable réalité.
  14. Car l'annonce est ainsi faite, nous avons voulu de la pauvreté pour en sertir les fondements de nôtre société, tout comme monsieur Obama a déclaré d'un pays riche qu'il est pauvre dans les faits.
  15. Ce que nous recueillons relève d'un sommeil conduit, d'un refus de Dieu, et qui plus est d'une usurpation de fait. 
  16. Nous comblons enfin nos lacunes en minorant d'être éconduit par discrédit, au motif de surseoir à cette dynastie de cancres écervelés 
  17. Nous allons droit dans le mur de lamentations à venir.
  18. Le besoin se fait toujours plus sentir d'un renouvellement du personnel politicien, et ce d'autant plus qu'il est devenu plausible infiniment toujours plus d'y parvenir. 
  19. L'État en son fondement repose sur la perception nette et tranchée d'une transcendance vivante.
  20. Le principe même de ne point en convenir mène au chaos définitivement.
  21. La compréhension de la banque c'est aussi cela, percevoir derrière les apparences, par une discrétion nécessaire d'apparat, le pouvoir des chiffres, et celui également nécessaire d'effacer les dettes inatteignables. 
  22. Pour que la France vive.



      Paris, ce jeudi 17 juillet 2025, Bruno Cadou.