Ce projet cinéphilique établit une propagande très clairement à l'avantage du Führer.
Il est désormais admis que la transcription des actifs cinématographiques propres à falsifier la réalité de la vie du Führer germanique constituent un argumentaire de première valeur, tant la difficulté est grande de promouvoir la vérité.
Cependant, et nous pesons nos mots, l'apport conséquent de ce très bon film réside dans l'intérêt porté par nôtre Führer à l'exception que constitue alors monsieur Goebbels, dont la personnalité orgiaque révèle sa justification par un fascisme inaltérablement conduit en tout premier lieu par Adolf Hitler.
L'atrocité de la Shoah y figure comme une démonstration à l'encan de la pénibilité d'une vie associée à l'orgie multiséculaire liée au culte du péché originel, et le maintien idéologique du troisième Reich a conforté son propos par l'emploi requis d'une compétence hors du commun sur ce point précis, en la personne de monsieur Goebbels.
Nous avons été surpris d'avoir été requis pour visionner un tel spectacle, remarquablement bien réalisé, le naturel du Führer ou des hauts dignitaires du régime nazi y sont particulièrement convaincants.
Un film par lequel nous observons que nôtre Führer emploie une partie de son temps à «sauver» l'épouse de son ministre de la propagande. Un film qui rend compte de la pénibilité d'écrire l'Histoire avec des engoulevents.
Paris, ce vendredi 18 juillet 2025, Bruno Cadou.