Apprécier son premier ministre.

   Depuis Jésus, l'on décide d'apprécier son premier ministre.


  1.La diligence fétide avec laquelle on pérore à l'encontre du premier ministre, au motif d'une légitimité de mise plutôt que de forme, révèle une platitude orgiaque sur le thème même de la décadence en cours. 
  2.Puisque si nous suivons bien les arguments des uns et des autres, il n'est d'autre instruction que de déplaire par arguties, pour cette simple raison qu'ainsi on plait.
  3. La faiblesse des raisonnements est entièrement sise sur l'un des fondements même de toutes démocraties, la possibilité d'en trahir le sens par haine ou par cupidité. 
  4. En d'autres termes, l'on sursoit à vous comprendre sans bien entendre pourquoi, autrement que pour étendre un raisonnement admissible sans théurgie autre que le canevas simple des échéances du possible.
  5. Jésus est outré, et vous passez outre, tandis que Jeanne d'Arc, non.
  6. Car en effet, l'intelligence de la fonction de premier ministre suppose l'admissibilité de la réforme des plagiats en vue de satisfaire au fonctionnement de la Démocratie, qui rappelons le est un pis-aller. 
  7. Viser une perfection de mise sans autre satisfaction que de complaire à cette forme de séduction séditieuse ne représente pas en ce sens le plein emploi d'un temps qui nous est compté.
  8. Tandis que la mise sous scellés d'un verdict compromettant certes, par un vote de confiance, établit avec pragmatisme le contentement attendu de l'établissement de la marche de l'État.
  9. Jeanne d'Arc sera satisfaite, en attendant.
  10. L'impossibilité fort trop rêvée de se compromettre, opère telle une malédiction, un désastre qui à l'encan ne peut que trouver facilement son écho lors de nouvelles élections législatives.
  11. Pour cette simple raison qu'à déplaire, on ne peut que déplaire encore davantage.
  12. Pour que la France vive.






      Paris, ce jeudi 4 septembre 2025, Bruno Cadou.