Affaire Péchier.



  1. L'adjudication du réel bat son plein également à Besançon, où les anesthésistes du secteur privé se font forts d'épouser les manières des samouraïs, à défaut de démontrer un civisme lié à une fort belle éducation chrétienne.
  2. Le travail en hôpital est exigeant, à défaut d'être plausible, dans une atmosphère impersonnelle, pour laquelle rien ni personne ne peut décidément quelque chose.
  3. La cause de Dieu est entendue, remisée aux calendes ultérieures, et le sort de nos patients devient celui déterminé par la gnose sacrée qui va du grand remplacement à la lutte contre la surpopulation.
  4. Sauver des vies est un métier en pleine mutation pour cette raison du plus fort, qui crée un ordre relatif mais dangereux tout de même, car Dieu, depuis nôtre Führer et son déliement gordien, n'a pas dit son dernier mot.
  5. Beaucoup de médicaments de l'humeur sont consommés, et à se faire fi de la Grâce on en oublierait des conditions de travail qu'elles s'altèrent inlassablement pour chacun et pour tous subjectivement.
  6. À lutter contre la médecine pour en faire toujours plus leur job, nos praticiens, sévèrement obnubilés par la succion du jonc, se rétament sans cesse de manière grotesque et visible, à ce point de rendre impérative cette culture nippone du silence cultivé.
  7. Alors oui, monsieur Péchier est un sacré suspect, et nous pesons nos mots, et malheureusement pour lui, il doit être ce guerrier impénitent qui pèche en tout premier pour les autres en attendant leur tour.
  8. Car de deux choses l'une, ou nous ne rêvons pas, ou nous nous moquons de nous-mêmes
  9. Pour que la France vive.






      Paris, ce mercredi 17 septembre 2025, Bruno Cadou.