Depuis Jésus, le premier ministre est toujours voué aux tâches ménagères.
1. La sagesse au pouvoir n'est plus aujourd'hui une attente à la fois spirituelle et pragmatique, elle est considérée comme un acquis décrit par la légitimité démocratique.
2. Et en ce sens, on a beau dire, que de sagesse atteinte désormais.
3. Mais le succès fou de la fonction de premier ministre retient d'en rire, puisque son à-propos repose sur le verdict acquis de la sagesse par le président, lui-même dans ce besoin d'un verdict calorique quant à l'élaboration d'une espièglerie culte mais nécessaire.
4. Le premier ministre est à genoux devant son président, sans être réellement lui-même.
5. À ce titre la distinction entre les deux chefs de l'exécutif établit une norme de confiance sise sur le relief d'une différence.
6. La prépondérance nécessaire mais occultée du premier ministre séduit le présomptueux avide d'établir son futur sur l'assistance du président.
7. Tandis que le simple édifice d'une activité légale et prompte de la part du premier ministre rend compte d'un éclat bouillonnant de la simple présence du président.
8. Et en ce sens l'on a pu confondre sans élégance aucune, par vénalité, une hiérarchie supposée entre la Grâce de l'Esprit Saint et Jésus-Christ.
9. L'allégeance supposée à l'Esprit devenant l'apanage nécessaire du premier ministre tandis que le président s'emploie à la formulation de la vérité, vraie ou fausse.
10. La conjecture actuelle situe l'autel des décisions bien au-delà de nos préoccupations financières, puisque pour les futurs candidats à l'élection présidentielle, et il en est, le statut de premier ministre n'est qu'une vacation fromagère sans rapport aucun avec le respect pour leur propre culte du jonc malicieux.
11. En d'autres termes, on se trompe sans cesse de propos par un manque de distance et de confiance assuré entre la réalité de la fonction de premier ministre et celle de président.
12. La cohabitation obligataire insatiablement cupide éteint le paradoxe de plaire par cette assertion d'un consentement mutuel au laxisme des formes.
13. Et la résultante d'un tel manque d'appropriation du pouvoir de cette façon rendue crédible pour tous en éteint le charme annoncé d'un vécu propice à l'exercice des responsabilités.
14. Jésus, lui, n'a pas droit à l'erreur, le président et son premier ministre pas le moins du monde, si l'on en croit le déroulé subjectif des uns et des autres.
15. La France sert pour ses représentants une sorte de balade en bateau mouche sur le thème d'une accointance avec le dilemme de plaire.
16. Il est bien évidemment convenu d'entendre que le plaisir s'étend bien au delà des apparences par un service rendu nommément à la cause perdue du péché originel, sans quoi nous n'en serions pas là.
17. Le rêve cultivé revêt pour la fonction d'État ce paradigme de franchir les limites du possible sans exclusives, pour détruire la nation sans la servir.
18. En définitive nous franchissons les bornes du savoir pour comprendre que nous n'avions pas songé à en entendre les limites.
19. Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu, mais pas un démon.
20. La sujétion au rêve narcissique de devenir hors du commun prend fin avec cet envol de la Grâce facilitatrice pour des horizons moins austères.
21. Le charme de la vie d'État s'estompe avec le recul de la Grâce de l'Esprit Saint, ce que Jésus pardonne.
22. Pour que la France vive.
Paris, ce mardi 2 septembre 2025, Bruno Cadou.