L'humilité créatrice d'intérêts.

   Depuis Jésus, le sujet de plaire à Dieu est devenu une foire d'empoigne.


  1. La France a besoin d'État, et cette mesure s'applique difficilement à une nation gouvernée sans égards, dirions-nous, pour Dieu, Dieu de la Bible, des chrétiens.
  2. Et s'il est une mesure non équivoque en regard de nôtre devenir national commun, voir européen ou mondial, elle relève bien évidemment d'en comprendre la notoriété par la réussite, et non par un calvaire imposé à tous au nom d'une trahison imposée de la volonté divine.
  3. Or l'endettement supposé et réel de la France, relève de cet imbroglio d'un manque de foi totale déclaré en haut lieu en la Grâce, en la Providence, étant entendu que de telles réalités sont exemptes d'inexister en vérité.
  4. L'idée reçue selon laquelle les «laïcs» au pouvoir recevraient de l'inspiration les lumière du 18ème siècle uniquement, tel Badinter inspiré par sa proximité avec les révolutionnaires selon E. Macron, tandis qu'il abolissait la peine de mort, ce qui parait tout de même paradoxal, mais non équivoque, est un esclandre de plus, car «Ces gens croyaient en Dieu, et aux forces du mal.»
  5. Le siècle des lumières doit beaucoup à Louis XIV ou à Bossuet, en particulier dans sa préparation, et le divin Condorcet était divin, qu'on se le dise charitablement.
  6. Le maintien suave de l'ordre public, le respect de la vie religieuse authentique, de la vie spirituelle de même, rendaient impossible en vue du déliement gordien le maintien de la Monarchie et donc pour les Révolutionnaires celui de la Couronne.
  7. L'élaboration d'un monde plus «intelligent» nous le comprenons aujourd'hui encore, nécessitait la suppression des «privilèges».
  8. Jésus maintient le cap d'une Bonne Espérance, et revêt pour la cause d'être tributaire de la Providence pleine et entière.
  9. Cet attachement biblique à la volonté de Dieu le Père lui vaut une presse délirante sur la pauvreté nécessaire des nations, en vue d'une Église pauvre au service de la pauvreté.
  10. Comme quoi quand on est minable, on ne se rachète pas fatalement par l'exercice du pouvoir.
  11. Gageons de réussir ensemble, sans cesser de conquérir de cette humilité nécessaire, celle du Christ Roi, un petit peu quand même.
  12. Pour que la France vive.





      Paris, ce lundi 13 octobre 2025, Bruno Cadou.

  Post scriptum, en matière de pauvreté, et donc d'endettement, l'attentisme est de première grandeur, il est négligé en France politiquement, au motif de respecter l'engagement pour les libertés, toutes les libertés. Or la réalité nous rattrape, au motif de combler ce vice, auquel même l'Église succombe, et pas seulement l'État, ou la notion d'État édulcorée.
  Nous veillons et nous prions à cette fin de ne pas enter en tentation, pour cette raison d'en découdre avec sérieux, cérébralement et spirituellement. Et finalement, fuir la notion sempiternelle de péché originel provoque ce trouble mémorable, et signe de décadence avérée.