67ème anniversaire de nôtre cinquième République. (1/2)

  Depuis la disparition du doyen Vedel, nous sommes sans nouvelles de Dieu.


  1. Le 4 octobre 1958, la France adoptait une nouvelle constitution, dont l'importance n'est comprise apparemment que par une cercle de poètes disparus.
  2. Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel Marc Ferrand, rend un compte sidérant de la réalité vécue de nôtre constitution par trop considérée comme une fête du savoir et de la progression de la liberté par l'organisation de l'État, ou son dérèglement pourrait-on dire.
  3. Il se situe involontairement, mais avec franchise et mérite, dans cette allégorie burlesque de la notion d'État laïque élevée au-delà des consciences, du bien et du mal, de Dieu lui-même. 
  4. Car pour nous, ce texte par trop remanié dès l'origine, n'est qu'une expression nécessaire mais adéquate à cette période de décadence, que nous vivons avant puis secondairement après le déliement gordien.
  5. La principe de laïcité démontre ses limites, et s'il est bien délicat de prendre la plume pour en rallier la cause avec honneur, mérite, en transmettant un contentement justifié, la raison en est qu'à lui tordre le cou, on s'allie au satanisme éprouvant des révolutionnaires pour lesquels la justification de leurs actes passait bien après leur goût premier pour le sang.
  6. La fellation consentie par la République aux arts premiers le démontre, nôtre notion d'État bat de l'aille aussi surement que nous en avons nul besoin.
  7. Pour le doyen Vedel, cette art d'évoquer la conduite de la vie nationale par le biais d'un Droit constitutionnel éprouvé en France, relevait de la monarchie du bon sens au sein d'un univers apatride, celui circonscrit toujours plus des politiciens.
  8. Il représentait un glissement de la réalité divine de la conduite des affaires de la France vers une affabulation, la transcription rendue plus que raisonnable de la volonté divine adéquate vers une opacité de défaillance programmée fatalement.
  9. Il nous reste son verbe absolument divin, pour lequel les interprétations vont de glissements en glissements, pour nous révéler ce que nous savons déjà, une appropriation par un «no man's land» de la notion de Législateur. 
  10. On est prétendument apolitique, pour évoquer la constitution, tandis que la chose n'existe pas, tout comme il n'est pas nécessaire, puisque c'est impossible, de s'abstraire de la volonté divine. 
  11. La progression en Droit sera marquée par un retour au sacré, ce qui rendra plausible d'écrire monsieur le Président, et vous en êtes digne, mais avec chasteté, comme toujours en Droit sacré.
  12. Pour que la France vive




  [C.Q.F.D.]

  [Trop fort.]

  
      Paris, ce samedi 4 octobre 2025, Bruno Cadou. 

  Post scriptum, c'est un secret d'État, mais nôtre adoré Doyen Vedel, d'habitude, est plutôt une Dame.